ROOTS
Créer non pas pour savoir qui l’on est, mais peut-être pour savoir en quoi, en qui l’onest en train de se transformer. Les dessins de Tamar sont une description expérimentale d’une mutation. Pendant ce processus sans fin, qu’est-on ? Un devenir-végétal dont lesracines s’éparpillent en même temps qu’elles assurent leur emprise, un êtrevivant serein tel un arbre au contour net mais dont l’intérieur bouillonne, unespace vide marqué par l’empreinte d’un être absent. Etrange sentimentd’aspiration et de vertige que fait naître ce vide et étrange sentimentcontraire et aussi vigoureux, de plein, d’abondance, d’intensité, lorsque les fonds du dessin saturent l’espace disponible et le transforme en matrice d’énergies.
Creating, not to know who one is, but may be what orwho one is becoming.
Tamar's drawings are an experimental description of a mutation. Whator who are we during this endless process? Growing into an organic structure,whose roots disperse while having a great hold on the earth, a living being, serenelike a tree, with a sharp contour but whose inner nature seethes, an emptyspace marked with the stamp of an absent one.
Strange feeling of aspiration and of dizziness bornfrom this emptiness, and strange feeling opposite and also vigorous of fullness,abundance, intensity, when the background of the drawing fills the existingspace and transforms it in a matrix of energies.
META-ARBRES,BRANCHES ET RACINES
Mes Méta-Arbres représentent à la fois une forêt d’arbres aux contours très fins età la fois une racine ou une branche géante. Une façon de représenter le passage de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
« Nous avons tous observé la complexité extrême de la ramure d’un grand arbre, un vieux chêne par exemple, et noussavons bien que, dans ce cas au moins, la beauté résulte de la complexité. (…)D’où vient cette complexité qui s’accroît avec l’âge, qui est au- delà des motset que seul le graphisme peut restituer ? (…) L’arbre n’est pas un‘individu’ comme vous et moi, c’est une ‘colonie’, comme un récif de corail. Unpeu d’éducation de l’œil suffit pour voir qu’un grand te vieil arbre,frêne, magnolia, pin, manguier…, est constitué de petits arbres élémentairesqui poussent littéralement les uns sur les autres, les jeunes sur les troncs affaissés des vieux, de plus en plus nombreux et de plus en pluspetits à mesure que les années passent. » Francis Halle, botaniste
Une arborescence qui garde la mémoire desa première forme et la reproduit ? …
Un réseau qui semble à première vue chaotique mais dans lequel l’œil peut trouver un rythme, une forme …
Creating, not to know who one is, but may be what orwho one is becoming.
Tamar's drawings are an experimental description of a mutation. Whator who are we during this endless process? Growing into an organic structure,whose roots disperse while having a great hold on the earth, a living being, serenelike a tree, with a sharp contour but whose inner nature seethes, an emptyspace marked with the stamp of an absent one.
Strange feeling of aspiration and of dizziness bornfrom this emptiness, and strange feeling opposite and also vigorous of fullness,abundance, intensity, when the background of the drawing fills the existingspace and transforms it in a matrix of energies.
META-ARBRES,BRANCHES ET RACINES
Mes Méta-Arbres représentent à la fois une forêt d’arbres aux contours très fins età la fois une racine ou une branche géante. Une façon de représenter le passage de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
« Nous avons tous observé la complexité extrême de la ramure d’un grand arbre, un vieux chêne par exemple, et noussavons bien que, dans ce cas au moins, la beauté résulte de la complexité. (…)D’où vient cette complexité qui s’accroît avec l’âge, qui est au- delà des motset que seul le graphisme peut restituer ? (…) L’arbre n’est pas un‘individu’ comme vous et moi, c’est une ‘colonie’, comme un récif de corail. Unpeu d’éducation de l’œil suffit pour voir qu’un grand te vieil arbre,frêne, magnolia, pin, manguier…, est constitué de petits arbres élémentairesqui poussent littéralement les uns sur les autres, les jeunes sur les troncs affaissés des vieux, de plus en plus nombreux et de plus en pluspetits à mesure que les années passent. » Francis Halle, botaniste
Une arborescence qui garde la mémoire desa première forme et la reproduit ? …
Un réseau qui semble à première vue chaotique mais dans lequel l’œil peut trouver un rythme, une forme …
Lechoix de la représentation en plusieurs morceaux/ blocs n’est pas un choixpurement esthétique. Plutôt que de réaliser un seul grand dessin ou une seulegrande toile, représenter ces Méta-Arbres en plusieurs morceaux/blocs qu’il estpossible d’intervertir, permet de ne pas figer le dessin une fois celui-ciachevé, de le défaire et de le refaire àl’infini, une mutation constante, celle de l’arbre, celle de l’individu...
« Apprendre à défaire,et à se défaire appartient à la recherche artistique : défaire lesujet. Dans ces derniers tableaux, jesens ce devenir-arme de l’élément technique, ‘cette rage froide del’expression’ qui, tout en émanant d’un sujet – elle -, le défait, le transforme,le dépasse. » C.L 2009
« Apprendre à défaire,et à se défaire appartient à la recherche artistique : défaire lesujet. Dans ces derniers tableaux, jesens ce devenir-arme de l’élément technique, ‘cette rage froide del’expression’ qui, tout en émanant d’un sujet – elle -, le défait, le transforme,le dépasse. » C.L 2009
Dans lesdessins de Méta-Arbres, je tente de travailler le contraste entre vide etplein ; négatif et positif, absenceet présence; relief, foisonnementdes fonds et surface plane, lisse noire ou blanche des arbres.
LABYRINTHES
Se perdre defaçon obsessionnelle, croître, grandir, chercher un chemin vers la sortie, versle centre, le cœur, éclatement …
Se perdre defaçon obsessionnelle, croître, grandir, chercher un chemin vers la sortie, versle centre, le cœur, éclatement …